Le cul entre deux chaise : faire un choix

Tous les jours nous sommes confrontés au choix. Plus ou moins important, plus ou moins impactant, plus ou moins facile à faire…
Le doute accompagne souvent ces moments charnières où l’on sent qu’il faut se positionner.
Quand une situation me demande de faire un choix, une image me vient en tête : le sol sous mes pieds se fendille, petit à petit il s’ouvre et s’écarte… entre mes jambes une faille commence à se former… mon chemin est en train de se diviser en deux…Que faire ?

Un pied de chaque côté je continue d’avancer, c’est encore confortable rien de bien dramatique. Mais au fur et à mesure, la faille s’agrandit et me voilà tiraillée, en déséquilibre, du coup je n’avance plus, je lutte et me débat, je me plie en quatre, me tord, me contorsionne… et je finis en grand écart au dessus du vide… très inconfortable vous en conviendrez !
Perso, dans la réalité vous me mettez sur une montagne et une faille se forme…ça fait belle lurette que j’aurais sauté d’un côté ou de l’autre. Le choix importe peu quand il s’agit de sauver sa peau, c’est l’instinct qui parle ! On est bien d’accord ! Question de bon sens.
Oui mais… Avez-vous remarquez qu’au quotidien, nous avons tendance à perdre ce bon sens, cette intuitivité ?Face à des choix qui de prime abord ne paraissent pas engageant pour notre vie, là, on traînasse un peu plus, on laisse passer du temps, on continue d’avancer coûte que coûte, on ne se positionne pas franchement, le doute s’immisce, l’hésitation s’infiltre, on n’est pas franc du collier…on fait semblant. Dit autrement, on a le cul entre deux chaises !
Et pourquoi donc ?
Parce que nous avons peur, pardi ! Peur de dire non, peur de décevoir, peur de ne pas être aimé, peur de déplaire, peur de se tromper, peur de blesser quelqu’un… et ça c’est pour la partie émergée de l’iceberg, car en fin de compte la véritable raison c’est que nous avons peur d’être nous-même.
Ors en ne faisant pas de choix, nous sommes comme coupés en deux : les deux jambes de chaque côté de notre propre faille, nous sommes attirés par le vide, nous nous accrochons de part et d’autre mais ne lâchons rien de peur de nous y perdre…
"Que vos choix reflètent vos espoirs et non vos peurs"
- Nelson Mandela -
Demandons-nous alors : quel est le choix qui va dans le sens de l’amour ? Lequel va me mettre en joie ? Quel est celui qui exprime qui je suis vraiment ? Et enfin qu’est-ce-que je ferais si je n’avais pas peur ?

Les réponses à ces questions, une fois mises en lumière, ne rendent pas forcément le choix plus facile à faire. Car cela demande du courage de s’écouter, de se respecter, de rester aligner avec ses valeurs. C’est comme sauter du haut d’une falaise, le plus dur c’est de décider le moment de l’impulsion…
Et une fois le choix fait, encore faut-il l’assumer… un choix c’est responsabilisant, c’est engageant. Car quel qu’il soit, en le faisant nous acceptons les conséquences positives et négatives que celui-ci engendrent, en pleine conscience ! Pas de coupable, pas de fautif, pas de victime !
C’est une occasion que nous donne la vie de nous aligner chaque jour avec nous-même, car lorsque l’on est clair et cohérent avec soi-même tout ce qui nous entoure devient clair et cohérent à son tour ! Alors soyons attentifs à ne pas rester coupés en deux ! Réunifions-nous.
"Il n’y a pas un seul moment de votre vie où vous n’aviez pas le choix, jamais. En fait, vous avez créé les circonstances de votre vie, y compris cet espace que vous appelez « je n’ai pas le choix ». Mais vous avez le choix. Et chaque choix que vous effectuez, chaque décision que vous prenez, chaque pensée que vous avez, chaque mot que vous prononcez est une annonce et une déclaration de qui vous croyez être et de qui vous choisissez d’être. Tout acte est un acte d’autodéfinition."
-Neal Donald Walsh-
Sophie Marot – Accompagnement dans la traversée de votre changement –
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